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Photo : Philippe Bizouarn
Ateliers pour la refondation du service public hospitalier
Saisissons nous de ce moment sans précédent, ouvrons l'hôpital sur la Cité, débattons, réfléchissons ensemble au service public hospitalier que nous voulons et, au-delà, à ceux de la santé et du soin
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Photo : Philippe Bizouarn
« Dans ma manière de faire, je ne suis pas dans une tour d’ivoire avec un discours académique. Le métier de chercheur tel que je le pratique, c’est de la création intellectuelle : comprendre une situation, l’interpréter, en montrer les conséquences et chercher à les dépasser, creuser des sujets qui ne vont pas de soi et qui sont à contre-courant…
Photo : Philippe Bizouarn
« Prendre soin ensemble »
Pendant les Ateliers de Marseille une série de témoignages de soignants, de chercheurs, de patients, d’usagers ont été réalisés par Remix the Commons et la télévision locale de rue Primitivi .
Regarder et écouter les témoignages de Frédérick, médecin généraliste, Yazid, militant dans les quartiers populaires, Candice, infirmière aux urgences, Martin pédopsychiatre, Isabelle, praticienne hospitalière, Sébastien, psychologue hospitalier, Hélène, habitante, Philippe, médecin réanimateur,…
Merci à Lisa Tafani, Frédéric Sultan, Gaël Marsaud
Le travail réalisé par la télé de rue Primitivi pendant les Ateliers de Marseille est à découvrir en ligne « Ce que révèle cette pandémie, [ coronavirus ] c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché.
Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie, au fond à d’autres, est une folie. »
12 mars 2020, allocution presque convaincante d’Emmanuel Macron,
alors sous mandature présidentielle depuis 2017.
Que demande le peuple ?
« – Arrêtez de nous mentir ! » pour reprendre les termes de Candice,
aide soignante dans un service de réanimation et co-fondatrice du collectif inter-urgence…
Fabrice, chef de service, anesthésiste réanimateur; Charlie, secrétaire médicale; Hélène, Comité de Défense de l’hôpital de Concarneau; Rosine, militante au comité pour la défense de l’hôpital de Vire; Julie, Infirmière – Service des urgences pédiatriques.
A lire sur notre page dédiée :
« Pour illustrer l’augmentation des arrêts de travail et la perte de sens, voici un aperçu du service de psychiatrie dans lequel je travaille..
« Les directeurs d’hôpitaux ont perdu beaucoup de leur autonomie pour écouter et tenir compte du terrain, des médecins, des soignants, des usagers. Ils sont là pour exécuter et mettre en œuvre les décisions ministérielles et ils sont évalués là-dessus, par les Agences Régionales de Santé qui sont elles-mêmes chargées de contrôler cette mise en oeuvre »
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Photo : Philippe Bizouarn
« La personne détenue devient un patient à partir du moment où elle a franchi le seuil du lieu de soin…Depuis plus de vingt-cinq ans c’est la loi, toute personne détenue doit pouvoir recevoir des soins dispensés par des soignants des hôpitaux publics. Ces soins dépendent de l’hôpital public de secteur du lieu de détention. A la fois l’hôpital général, pour le somatique, et l’hôpital psychiatrique pour le soin psychique. Pour ma part, je travaille pour l’hôpital psychiatrique et essentiellement en maison d’arrêt, au sein d’un des lieux de détention les plus importants au niveau national, et ce sans prendre en considération la surpopulation actuelle…..
« Il faudra imprimer dans la mentalité des soins hospitaliers que soigner les publics défavorisés fait partie du service public autant que de développer une technologie ultra-performante. C’est pourquoi je souligne aussi l’importance que chaque centre de soins soit adossé à une structure hospitalière….
Lire la suite du témoignage d’Anne dans notre rubrique « Témoignages » accessible ci-dessous