« Soigner dans les quartiers Nord de Marseille »
« Ça rigole dans la grande pièce d’accueil ; on n’y affiche pas les airs renfrognés qu’on voit trop souvent entre les murs des hôpitaux. L’espace est ouvert.
Il faudra imprimer dans la mentalité des soins hospitaliers que soigner les publics défavorisés fait partie du service public autant que de développer une technologie ultra-performante. C’est pourquoi je souligne aussi l’importance que chaque centre de soins soit adossé à une structure hospitalière.
J’ai toujours travaillé, à l’hôpital, dans des secteurs hors les murs, comme celui de la prison, puis des centres de santé. J’estime que ce n’est pas faire de la sous-médecine que de faire de la médecine sociale… »
Crédit photo : © Jean de Peña